Jeanine pourrait se résumer à une BD sur une vieille pute. Mais là je crois que je perdrais la moitié des gens en route et en plus, Jeanine ce n'est pas que ça !
C'est un bouquin sur une dame qui a maintenant 70 ans, qui a vécu plein de trucs, a été un témoin de l'Histoire (guerre d'Algerie, mai 68, la condition de la femme ...). Jeanine, elle est géniale : on aimerait la connaitre. Elle est à la fois une femme de courage mais aussi une femme qui nous fait de la peine : quand on la voit à 60 ans sur ses talons hauts en mini jupette... Mais elle ne fait jamais pitié ! Elle a beaucoup trop de charisme pour ça !!
Elle est pas devenu prostituée par dépit. Jeanine sait faire plein de trucs !! Au début c'était pour arrondir les fins de mois et aider ses parents à s'en sortir... et ensuite ça été pour oublier un homme (Manfred).
Ce livre aurait pu être glauque, sulfureux et graveleux. Mais pas du tout. Matthias Picard dépeint le portrait de sa voisine avec beaucoup de tendresse et de pudeur. On ne tombe JAMAIS dans le misérabilisme.C'est vraiment bien foutu !
Matthias Picard se met même en scène dans cette BD. Pas de chichi : il est "l'écrivain qui interview Isa la suédoise" sa voisine
prostituée à l’ancienne.C'est un bouquin sur une dame qui a maintenant 70 ans, qui a vécu plein de trucs, a été un témoin de l'Histoire (guerre d'Algerie, mai 68, la condition de la femme ...). Jeanine, elle est géniale : on aimerait la connaitre. Elle est à la fois une femme de courage mais aussi une femme qui nous fait de la peine : quand on la voit à 60 ans sur ses talons hauts en mini jupette... Mais elle ne fait jamais pitié ! Elle a beaucoup trop de charisme pour ça !!
Elle est pas devenu prostituée par dépit. Jeanine sait faire plein de trucs !! Au début c'était pour arrondir les fins de mois et aider ses parents à s'en sortir... et ensuite ça été pour oublier un homme (Manfred).
Ce livre aurait pu être glauque, sulfureux et graveleux. Mais pas du tout. Matthias Picard dépeint le portrait de sa voisine avec beaucoup de tendresse et de pudeur. On ne tombe JAMAIS dans le misérabilisme.C'est vraiment bien foutu !
Il a l’intelligence de s’attacher, aux détails – dans les gestes, les postures, le décor, les mimiques. Des petites choses qui prennent petit à petit toute leur importance.
Graphiquement c'est pas trop mon truc... On est parfois frustré du noir et blanc hachuré. Mais "cette simplicité apparente cache un vrai sens du cadrage et du découpage, toujours au service d’une mise en scène efficace et de la transmission d’émotions." (cf. Bodoï)
Chapeau l'artiste !
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