Les larmes de l'assasin

J'ai commencé la lecture de ce livre sur un quiproquo. Je m'étais noté que je voulais lire Les larmes de l'assassin, mais j'avais oublié de me préciser que c'était une BD. (BD qui a eu le prix de la meilleure adaptation littéraire aux dBD Awards en début d'année)
Et finalement je ne regrette absolument pas. J'ai pu me plonger toute entière dans ce paysage aride, cette relation étrange et touchante entre un enfant laissé à lui même et l'assassin de ses parents...
Mais commencons par le commencement.
Tout se passe à l'extrême Sud du Chilli. Là il n'y a rien à part le vent, la mer agitée, et la rocaille qui ne laisse rien pousser.
Le couple Poloverdo et leurs fils Paolo vivent seules, éloignés de tout, et accueille régulièrement les voyageurs de passage. Un jour c'est Angel qui arrive. Assassin et voleur recherché : il n'est pas prêt à partager son espace vital avec ces gens. Sans plus atendre il tue le couple et découvre plus tard, qu'ils avaient un fils. Il décide de le garder en vie, parce que ce n'est pas son truc de tuer les enfants... Une relation étrange va naitre entre Angel et Paolo. Quelque chose de fragile et en même temps très fort.
Angel va s'adoucir, découvrir une fibre paternel dans son coeur vide. Paolo va voyager, se construire, apprendre la vie et la nature de l'homme.


Conclusion : un livre vraiment puissant, beau qui décrit avec justesse la nature des sentiments.