En fait, dans sa série It felt like i knew you… George Ferrandi s'interroge sur l'espace personnel et celui de l'étranger. A quel moment, la bariere entre vous et l'inconnue se réduit au point de tolérer qu'elle s'introduise dans votre espace vitale, sa tête endormie.
Bon bien sûre, elle ne joue pas les narcoleptiques. Elle attend d'être en confiance avec son voisin avant de délicatement simuler l'endormissement.
Lorsque le site My Modern Metropolis demande à Ferrandi ce qu’elle a appris de ce projet, elle raconte :“Cela vient confirmer ce que je savais déjà à propos des New-Yorkais. J’ai déménagé à New York le 10 Septembre 2001 et ma première appréhension des habitants de cette ville a été la suivante : ils sont vulnérables et attentionnés. Nous nous montrons volontiers durs, mais sous cette coquille… nous sommes plutôt tendres.”
La question maintenant c'est, et vous ? Vous réagiriez comment ?
Son travail est à découvrir du 6 au 30 décembre 2013 au Abron Art Center de New-York.
Son site : http://www.georgeferrandi.com/108756/899221/all-projects/it-felt-like-i-knew-you-(2012-ongoing)
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